Peut-on mettre un proche en cure de désintoxication sans son consentement?

Question détaillée

Question posée le 15/11/2015 par Anonyme

Bonjour, je viens vers vous car un de mes proches est alcoolique, mais ne veut pas l'admettre. comment pouvons nous lui venir en aide ? il se détruit de jour en jour ? cordialement

5 réponses d'expert

Réponse envoyée le 15/11/2015 par un Ancien expert PagesJaunes

Hélas, difficile d'inciter un alcoolique à se séparer de celle qui lui permet de tenir debout, cette béquille qui lui est devenue indispensable, à savoir sa bouteille. Sauf à avoir l'appui de son médecin, ou toute personne qui peut incarner une forme d'aide acceptable pour lui, seul un événement, un déclic, pourra l'amener à réviser son mode de vie.
Patience donc
Cordialement

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Réponse envoyée le 16/11/2015 par un Ancien expert PagesJaunes

Dr Anouar Jarraya psychiatre psychothérapeute Tunis Bjr likoute
Du point de vue formel vous pouvez peut-être le faire interner en psy mais c'est contre-productif par contre son médecin peut essayer de le persuader de se soigner en le rendant attentif à " ce risque" de se faire
interner s'il subit un alcootest par exemple-
contactez une association d'anciens buveurs compétente pour votre domicile (croix marine ou croix bleue ou buveurs anonymes) ils pourront
peut-être vous aider à le persuader
Tenez-moi au courant
Cordialement

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Réponse envoyée le 20/11/2015 par un Ancien expert PagesJaunes

Bonjour,
L'alcoolisme EST dépendance, l'alcool EST un anxiolytique... Le cerveau mémorise les doses ingurgitées.
La personne dépasse sans cesse ses "propres " limites ,se fragilise chaque fois plus et de ce fait s'auto détruit et très souvent détruit autour de lui .
Tant que la personne reste dans le déni de sa pathologie malheureusement ; vous ne pourrez pas faire grand chose.
A part être vigilante et surtout ne pas vous laisser absorber en cette odieuse spirale infernale.
Seule la psychanalyse, peut sortir la personne de sa pathologie.
Très souvent ceci est psychogénéalogique.
En général l'alcoolique manque de magnésium générant ainsi chaque fois plus de temps de crises...
Angoisse, agressivité qui s'autogènerent en cette drogue.
Les tachycardies et tremblements pouvant advenir et pouvant être déclic et acceptation tout d abord de consultation en urgence et en hôpital.
Puis avec un peu de chance de démarche de consultation psychique.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
C.LeVern

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Réponse envoyée le 14/12/2015 par un Ancien expert PagesJaunes

Bonjour Liloute, Bonjour Monsieur Jarraya,

A priori cette personne est "dite"par vous alcoolique et à "entendre" et comprendre VOS pensées; celles bien emplies des victimes collatérales de l'alcoolisme je mesure tout à fait votre détresse.

Donc, cette personne et dans ce cas précis, évoquerait que pour elle , "l'alcool n'est pas un problème. ..il ne boit pas" : ceci ressemble fort à un déni - démenti voire fantasme et/où délire.
MAIS il reste un très faible pourcentage de chance à ne pas négliger pour que ce soit un petit début de prise de conscience.

Tout cela n'est que MOTS pendant ce temps un être humain se meurt.
Il vous faut passer à l'action Liloute.

Les seuls systèmes dont vous puissiez à l'instant faire l'hypothèse et/où d'hors et déjà mettre en oeuvre ; vecteur réussite seront dans l'urgence.

TremblementS anormaux; tachycardies
et/où autre = POMPIERS.

Essayez d'accompagner le malade et délicatement à cet instant s'il n'est pas trop tard pour lui, susurrez lui l'hypothèse d'un soin analytique ; en famille ou seul selon SON désir.
PremièreS séances avec vous et/où quelqu'un d'autre pour être sûr de l'exécution des horaires de séance qui sans cela risquent fort d'être bûs aussi.

Mr Jarraya, oui bien sûr les alcooliques
"portent aussi une copie morbidité psychiatrique" ! Ah! C'était facile!

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Réponse envoyée le 16/12/2015 par un Ancien expert PagesJaunes

Bonjour Madame.
Avec l'alcool, la dépendance est à la fois physiologique, et psychologique.
Imposer à une personne alcoolique une désintoxication sans qu'elle soit demandeuse est voué à l'échec, et dangereux. La personne retombera dans son travers dès qu'elle le pourra, au risque de reprendre sa consommation antérieure, alors que son corps, désintoxiqué, ne le supporte pas.
Cela ne signifie pas que vous ne pouvez rien y faire, mais c'est long, cela demande du courage et de la patience.
Vous pouvez chercher à lui faire prendre conscience, avec du tact, des effets nocifs de sa dépendance, rechercher avec lui les raisons de son comportement : que cherche-t-il à fuir, que lui apporte sa consommation d'alcool. Et s'il essayait de boire moins, pour voir s'il peut s'en passer? C'est par un accompagnement vigilant et compréhensif qu'il est possible de lui faire constater la réalité de sa dépendance, tout en lui indiquant alors qu'il est possible de se faire aider, de se soigner.
C'est très long, cela demande beaucoup de patience, mais ce n'est pas impossible.
Vous pouvez vous faire aider à l'aider.
Cordialement,
D.A.A

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