Lorsque la personne qui souffre d'alcoolisme veut en finir avec l'alcool, il est indispensable qu'elle se fasse aider. En effet, certaines étapes du sevrage alcoolique, peuvent être difficiles à surmonter et ainsi mener à l'échec du sevrage.
Qu'est-ce que le sevrage alcoolique ?
Le sevrage alcoolique se définit comme l'arrêt total de la consommation d'alcool lorsque la personne y est dépendante. Le sevrage peut commencer dans les 6 à 12 heures après la dernière prise d'alcool.
Quelle que soit la raison du sevrage alcoolique, la décision doit être prise par la personne intéressée. Sa prise de conscience doit l'amener à consulter un médecin pour connaître les aides possibles pour garantir la réussite de son sevrage.
Symptômes du sevrage alcoolique
Les symptômes du sevrage alcoolique peuvent être impressionnants, c'est pourquoi un suivi médical est indispensable. En effet, au bout de quelques jours, voire quelques heures pour les plus gros consommateurs, le manque d'alcool se fait sentir : on parle alors de syndrome de sevrage.
Les symptômes du sevrage alcoolique sont les suivants :
- anxiété ;
- agitation ;
- angoisse ;
- irritabilité ;
- insomnie ;
- transpiration excessive ;
- tachycardie ;
- tremblements ;
- nausée ;
- delirium tremens dans le pire des cas.
La manifestation de ces symptômes culmine au bout de 2 à 3 jours d'abstinence, et peut durer jusqu'à 10 jours maximum. Cependant, dans la majorité des cas, une aide médicamenteuse suffit à limiter au maximum l'inconfort lié à ces symptômes.
Les clés pour réussir un sevrage alcoolique
Le début du sevrage peut être très perturbant et il vaut mieux le mener sous surveillance médicale. De plus, le soutien de l'entourage joue un rôle primordial dans la réussite du sevrage. S'il fait défaut, il est toujours possible d'intégrer un groupe de parole comme les Alcooliques anonymes.
Les atouts pour réussir son sevrage alcoolique seront donc de cumuler :
- une aide médicale : traitement médical (avec des médicaments comme l’acamprosate et la naltrexone), cure de désintoxication, etc. ;
- une aide sociale et psychologique : groupe de discussion, thérapie, soutien familial ;
- un support homéopathique, de l'acupuncture ou des séances de sophrologie afin de gérer l'anxiété liée au manque.
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Soigner la dépendance à l'alcool
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- Se faire aider
- Vivre avec un malade de l'alcool