Aide alcoolisme

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Lorsque la consommation d'alcool est excessive et dangereuse pour la santé du patient, il est important de se faire suivre médicalement. Le sevrage alcoolique est bien souvent une phase difficile, c'est pourquoi il existe de nombreuses aides contre l'alcoolisme mises à votre disposition.

Aide alcoolisme : qui est concerné ?

L'aide contre l'alcoolisme va s'avérer indispensable chez le buveur dépendant, qu'il soit victime d'un alcoolisme chronique ou aigu.

En général, la dépendance concerne des personnes qui boivent plus que de raison et qui ne peuvent imaginer pouvoir se passer un seul jour et même un seul repas de leur dose d'alcool. Dans ce cas, une aide et un suivi médicaux sont indispensables pour entamer un sevrage.

Aide alcoolisme : franchir le pas de la prise de conscience

Si l'alcoolique n'est pas conscient de son état d'alcoolodépendance, l'entourage (famille, proches, médecin de famille, etc.) peut alors jouer un rôle très important en ouvrant le dialogue sur le problème.

Le principal est d'arriver à en parler sans porter de jugement et sans accuser la personne. Celle-ci pourrait se braquer et refuser toute aide ultérieure.

Si la famille est souvent en position délicate du fait de sa proximité ou qu'elle se sent inapte à ouvrir le dialogue, le médecin traitant permet d'ouvrir un dialogue constructif.

Celui-ci pourra, au moment voulu, orienter son patient vers :

Quand et comment se faire aider contre l'alcoolisme ?

Lorsque le problème de l'alcoolisme est compris, il est important de prendre conscience de tous les effets qu'il peut engendrer à plus ou moins long terme :

  • méfaits sur la santé physique ;
  • méfaits sur la vie familiale et sociale du patient.

Il est important de se faire aider le plus tôt possible, afin de limiter au maximum les effets nocifs de l'alcool.

Malheureusement, comme il n'est pas toujours facile de se défaire d'une addiction et que beaucoup de buveurs n'ont pas conscience de ces dangers, il faut parfois arriver à des conséquences douloureuses pour entamer une procédure de désintoxication.

  • C'est le cas pour les personnes atteintes de maladies graves liées à l'alcool : cirrhose, cancers, etc. En plus de soins médicaux liés à la maladie développée, une aide pour vaincre l'alcoolisme doit être mise en place.
  • Les femmes enceintes peuvent aussi décider de se faire aider pour arrêter de boire, au moins pendant la durée de la grossesse et l'allaitement afin d'éviter les risques d'alcoolisation fœtale.

Aide alcoolisme : à qui s'adresser ?

La première personne qui pourra orienter le patient est son médecin traitant. Il pourra ensuite orienter la personne vers une unité spécialisée comme un centre d'alcoologie. Il pourra également vous recommander des spécialistes de la dépendance alcoolique, exerçant en cabinet ou en clinique : addictologues et alcoologues.

À noter : il n'est pas indispensable de consulter votre médecin traitant avant un spécialiste. Cependant, cette étape est fortement recommandée, ne serait-ce que pour des questions de remboursement.

L'aide n'est pas seulement médicamenteuse : on y joint aussi l'intervention d'un psychologue et la psychothérapie sur le long terme s'avère souvent très utile pour éviter la rechute après le sevrage. Un rapport d’expertise publié par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) insiste sur l'importance d'un renforcement du suivi sur le long terme des patients dépendants à l’alcool pour éviter la rechute, via diverses techniques utilisables (psychothérapeutiques, médicamenteuses, de remédiation cognitive, de réhabilitation sociale et de prise en charge des comorbidités).

Enfin, le dialogue, l'échange avec des personnes à l'écoute et le partage de son expérience de façon anonyme dans un groupe de parole ou une association est également indispensable et aide à ne pas rechuter.

Bon à savoir : le site www.alcool-info-service.fr propose également des informations, des espaces d’échanges et des services d’aide à distance.

Ces pros peuvent vous aider