Cirrhose

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L'alcoolisme, à long terme, entraîne de nombreuses maladies, la plupart pouvant être fatales comme le cancer. Parmi les maladies que l'on évoque le plus souvent chez les alcooliques, la cirrhose est certainement la plus répandue.

Définition de la cirrhose alcoolique

La cirrhose est une maladie du foie. C'est une maladie chronique dont les lésions sont irréversibles. Elle se développe lentement et n'est donc pas toujours facile à diagnostiquer. Elle évolue en fait sur plusieurs années.

  • Le foie est un organe d'évacuation des déchets de l'organisme. C'est un des organes vitaux qui aident à purifier le sang. Lorsque la cirrhose est très avancée, la fonction hépatique se ralentit. Le patient est souvent atteint, à ce stade d'insuffisance hépatique.
  • La cirrhose diagnostiquée à temps peut se soigner à condition de suivre scrupuleusement la prescription médicale et de ne pas boire d'alcool. En cas d'alcoolisme, il n'est pas rare qu'une cirrhose dégénère en cancer du foie.

Bon à savoir : si l'on évoque le plus souvent l'alcoolisme comme cause de la cirrhose, elle peut tout aussi bien être due à d'autres maladies comme les hépatites B et C.

Cirrhose : les signes et symptômes à ne pas négliger

La cirrhose étant une maladie qui se développe lentement, sur plusieurs années, on pourrait diviser les symptômes en deux temps.

Phase 1

Les premiers signes visibles qui peuvent faire suspecter une cirrhose sont :

  • une fatigue générale ;
  • des insomnies ;
  • une perte d'appétit ;
  • une faiblesse générale des membres ;
  • des nausées ;
  • les paumes de mains plus rouges que la normale.

Phase 2

Dans un deuxième temps, d'autres symptômes apparaissent. Ils sont souvent la preuve d'une cirrhose plus avancée :

  • la peau du visage, le fond des yeux et la langue prennent une coloration jaune ;
  • le rythme cardiaque semble perturbé ;
  • le patient ressent des vertiges et s'essouffle plus vite ;
  • des crampes musculaires apparaissent ;
  • l'abdomen peut se gonfler bien que le patient soit amaigri (ascite) ;
  • perte de cheveux anormale ;
  • vomissement de sang ;
  • coloration noire des selles.

Bon à savoir : les cirrhoses augmentent les risques d'AVC hémorragiques.

Quel traitement envisager en cas de cirrhose ?

Tout d'abord, si vous constatez un ou plusieurs des symptômes précédemment énoncés, il faut faire un bilan auprès de votre médecin traitant. Pour diagnostiquer la cirrhose, il pourra prescrire :

  • une analyse de sang ;
  • une biopsie : échantillon de foie prélevé pour être analysé ;
  • une échographie ou un IRM (imagerie par résonance magnétique) ;
  • une endoscopie : examen réalisé à l'aide d'un tube et d'une caméra pour vérifier l'état des organes.

Si le foie a été atteint par suite d'une hépatite (B ou C), des médicaments pourront être prescrits pour éviter que la dégradation des cellules hépatiques ne se poursuive. Cependant, une cirrhose installée devra être traitée d'une part avec des médicaments et d'autre part avec une abstinence totale d'alcool. Le médecin va donc, outre l'ordonnance de médicaments, orienter le patient vers un sevrage alcoolique (si la cause de la cirrhose est alcool).

À noter : dans le cas d'une cirrhose qui n'est pas traitée ou qui n'est pas accompagnée d'une abstinence d'alcool, le foie peut développer un cancer.

Ces pros peuvent vous aider